Johanne Poirier reconduite comme titulaire de la chaire Peter MacKell en fédéralisme
La Faculté de droit est ravie d’annoncer que la professeure Johanne Poirier a été reconduite comme titulaire de la chaire Peter MacKell en fédéralisme pour un nouveau mandat de sept ans qui commencera le 1er août 2022.
La professeure Poirier (BCL’91, LLB’91) s’est jointe à l’Université 91ÉçÇø en 2015 à titre de titulaire inaugurale de la chaire Peter MacKell en fédéralisme. De 2004 à 2015, elle a enseigné le droit comparé, le fédéralisme et le régionalisme européen à l’Université libre de Bruxelles. Elle a été professeure invitée à des facultés de droit à Ottawa, à Madrid et en Autriche. Elle a réalisé de nombreuses missions d’expertise internationale dans le domaine du droit constitutionnel et du fédéralisme, en Espagne, Belgique, Tunisie, Bosnie-Herzégovine, ainsi qu’au Rwanda, Philippines, Sri Lanka, Soudan, Soudan du Sud et Népal.
Au cours de son premier mandat comme chaire Peter MacKell, la professeure Poirier a dirigé une pluralité d’initiatives afin de favoriser la recherche et le débat sur le fédéralisme. En 2017, afin de souligner le cent cinquantenaire de la Confédération du Canada, elle a co-enseigné un séminaire au cours duquel . Le point culminant de ce cours a été une simulation d’Assemblée constituante qui s’est tenue dans le Parlement canadien. La professeure Poirier organise également le Concours de la famille Baxter sur le fédéralisme, un concours international de rédaction suivi d’un symposium qui vise à promouvoir la recherche et le débat informé sur les questions de fédéralisme chez les jeunes juristes. Depuis 2020, elle contribue à l’étude des répercussions de la Covid-19 sur le fédéralisme à travers le monde, notamment grâce à un compendium de ressources recensant près d’un millier d’articles scientifiques, de billets de blogue, de balados, de vidéos, de projets de recherche et d’autres ressources. En 2019, l’Association des étudiant.e.s en droit lui ont remis le prix d’excellence en enseignement John W. Durnford.
Au cours des prochaines années, la professeure Johanne Poirier souhaite explorer l’intersection entre le féminisme et les transformations de l’architecture institutionnelle dans les sociétés post-conflits ; l’évolution du rôle du juge face aux mutations du fédéralisme coopératif ; de même que les conséquences intergouvernementales de la Commission sur la vérité et la réconciliation du Canada (CVR).
« L’engagement de la professeure Poirier et ses travaux d’avant-garde stimulent la tenue de conversations constitutionnelles à la Faculté de droit et au-delà , particulièrement chez les jeunes juristes », a souligné le doyen Robert Leckey. « Une collègue dévouée, chaleureuse et inspirante, elle incarne brillamment les aspirations qui ont mené à la création de la chaire MacKell. »