Les chercheurs du Neuro obtiennent plus de 3,6 millions de dollars en subventions des IRSC
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Ces projets permettront de dĂ©couvrir l’origine gĂ©nĂ©tique des maladies, »ĺ’expliquer la formation de la cognition et de la mĂ©moire et »ĺ’amĂ©liorer la prĂ©cision chirurgicale et le diagnostic après une commotion cĂ©rĂ©brale
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Les Instituts de recherche en santĂ© du Canada (IRSC) ont octroyĂ© plus de 3,6 millions de dollars Ă cinq projets dirigĂ©s par les chercheurs du Neuro dans le cadre du concours de subventions Projet du printemps. Ces travaux visent Ă mieux connaĂ®tre l’ataxie Ă dĂ©but tardif, Ă amĂ©liorer l’issue pour les patients après une chirurgie rachidienne, Ă expliquer la formation de la cognition et de la mĂ©moire spatiales, Ă dĂ©tecter le syndrome post-commotionnel persistant après une lĂ©sion cĂ©rĂ©brale et Ă crĂ©er un outil pour dĂ©sactiver les effets des gènes porteurs »ĺ’une maladie.ĚýĚý
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Bernard Brais : – 367 200‾·´Ç±ô±ô˛ą°ů˛őĚý
Les patients atteints »ĺ’ataxie cĂ©rĂ©belleuse »ĺ’apparition tardive (ACAT) prĂ©sentent un syndrome cĂ©rĂ©belleux Ă progression lente autour de 59 ans, avec des Ă©pisodes de diploplie, nystagmus, vertiges, dysarthrie et »ĺ’ataxie de la marche dans 46 % des cas. Ce projet multidisciplinaire, fruit »ĺ’une collaboration nationale et internationale, vise Ă en savoir plus sur l’ACAT et Ă permettre Ă un grand nombre de Canadiens »ĺ’obtenir un dĂ©pistage gĂ©nĂ©tique pour l’ataxie tardive, mettant ainsi fin Ă leur odyssĂ©e diagnostique, et Ă mettre au point des traitements. Cette Ă©tude importante dĂ©montre le rĂ´le de la recherche gĂ©nĂ©tique pour Ă©tablir les bases de la variabilitĂ© des maladies neurodĂ©gĂ©nĂ©ratives Ă dĂ©clenchement tardif qui provoquent une anomalie de la dĂ©marche au cours du vieillissement.Ěý
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Louis Collins : – 1 200 286‾·´Ç±ô±ô˛ą°ů˛őĚý
On estime que 2 000 Ă 3 700 patients cancĂ©reux au Canada subissent chaque annĂ©e une intervention rachidienne pour rĂ©duire la pression et soulager les symptĂ´mes dus aux tumeurs ou aux mĂ©tastases : douleurs intenses, faiblesse, problèmes sensoriels et dysfonctionnement de l’intestin ou de la vessie. Les systèmes commerciaux de navigation chirurgicale servent de guide, mais leur prĂ©cision limitĂ©e entraĂ®ne parfois des erreurs et des retards lors de l’intervention. Ce projet vise Ă amĂ©liorer l’issue pour ces patients.Ěý
L’échographie peropĂ©ratoire, associĂ©e Ă la rĂ©alitĂ© augmentĂ©e, vise Ă amĂ©liorer la prĂ©cision chirurgicale et Ă rĂ©duire les durĂ©es »ĺ’intervention. Pour ce faire, une prĂ©cision submillimĂ©trique fournira une vision Ă rayons X Ă la « Superman » des structures critiques, mais invisibles, pour la neuronavigation lors de l’opĂ©ration. Ces vues en rĂ©alitĂ© augmentĂ©e s’afficheront dans le microscope, sur une tablette ou dans le casque du chirurgien, et sur un grand Ă©cran pour que l’équipe du bloc opĂ©ratoire puisse suivre et anticiper les prochaines Ă©tapes de l’intervention.Ěý
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Adrien Peyrache :  â¶Ä“ 868 276‾·´Ç±ô±ô˛ą°ů˛őĚý
Une connaissance approfondie des circuits cĂ©rĂ©braux impliquĂ©s dans la mĂ©moire et la navigation est essentielle pour amĂ©liorer l’état des personnes victimes »ĺ’accidents vasculaires cĂ©rĂ©braux, de neurodĂ©gĂ©nĂ©rescence et »ĺ’autres formes de lĂ©sions cĂ©rĂ©brales. Afin de dĂ©chiffrer les processus de cognition spatiale et de formation de la mĂ©moire, on aura recours Ă des technologies »ĺ’enregistrement prĂ©cises pour examiner les populations neuronales sous-corticales chez des souris se dĂ©plaçant librement. On analysera ensuite la façon dont le signal »ĺ’orientation de la tĂŞte est traitĂ© pendant l’éveil et le sommeil. Pour tester directement la contribution de ces populations, les scientifiques utiliseront Ă©galement des outils gĂ©nĂ©tiques rĂ©cemment mis au point, permettant de manipuler l’activitĂ© cĂ©rĂ©brale. Ce projet mettra en lumière certains des rĂ©seaux fondamentaux et anciens, dĂ©veloppĂ©s au cours de l’évolution, qui soutiennent la cognition spatiale et la formation de la mĂ©moire, afin de proposer de nouvelles stratĂ©gies diagnostiques et thĂ©rapeutiques.Ěý
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Alain Ptito : – 1 116 900 dollarsĚý
L’identification prĂ©coce des patients prĂ©sentant un risque de syndrome post-commotionnel persistant après une lĂ©sion cĂ©rĂ©brale traumatique (LCT) lĂ©gère s’avère cruciale, mais difficile. Les recherches menĂ©es par le laboratoire »ĺ’Alain Ptito ont constamment dĂ©montrĂ© qu’une commotion cĂ©rĂ©brale chez des athlètes peut provoquer un niveau anormal »ĺ’activation dans les rĂ©gions prĂ©frontales, en corrĂ©lation avec des troubles mnĂ©siques. Cette activation cĂ©rĂ©brale aberrante peut ĂŞtre prĂ©dictive de la disparition des symptĂ´mes, sans qu’on en comprenne le mĂ©canisme. Les nouvelles mĂ©thodes »ĺ’imagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique permettront »ĺ’évaluer les modifications de l’anatomie et de la fonction cĂ©rĂ©brales chez les athlètes universitaires ayant subi une LCT ou une concussion lĂ©gères, en vue »ĺ’établir un lien entre ces modifications et leurs symptĂ´mes post-commotionnels. On suivra Ă©galement les patients après une LCT lĂ©gère au fil du temps afin de colliger les caractĂ©ristiques de neuro-imagerie associĂ©es Ă un syndrome post-commotionnel persistant.Ěý
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Guy Rouleau : – 1 067 176‾·´Ç±ô±ô˛ą°ů˛őĚý
Plus de 40 maladies, dont des troubles neurodĂ©gĂ©nĂ©ratifs incurables et mortels comme la sclĂ©rose latĂ©rale amyotrophique (SLA) se doivent Ă l’expansion »ĺ’une sĂ©quence rĂ©pĂ©tĂ©e de łŮ°ůľ±˛ÔłÜł¦±ôĂ©´ÇłŮľ±»ĺ±đ˛ő dans le gĂ©nome humain. Au-delĂ »ĺ’une certaine taille, ces expansions causent des problèmes dans les cellules et dans l’organisme Ă l’origine de maladies. Il est alors impossible de se dĂ©barrasser de ces pathologies inscrites dans l’ADN de l’individu. Le recours Ă l’intelligence artificielle permettra de concevoir une molĂ©cule »ĺ’ARN qui ne sera « activĂ©e » que lorsque ces rĂ©pĂ©titions dĂ©passeront un chiffre nocif. Une fois activĂ©e, cette molĂ©cule agira comme des ciseaux molĂ©culaires pour couper le produit du gène porteur de la maladie, ne laissant que la version saine intacte.Ěý
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