De meilleures habitudes alimentaires grâce à la planification et la visualisation
L’étude d’une chercheuse en psychologie de 91ÉçÇø suggère des moyens simples d’améliorer l’alimentation
Selon des chercheurs de l’Université 91ÉçÇø, l’amélioration des habitudes alimentaires nécessite l’élaboration d’un plan d’action et la visualisation de la démarche.
« Nous savons depuis longtemps que le fait de rappeler aux gens l’importance de modifier leurs comportements alimentaires ne suffit pas », a précisé madame Bärbel Knäuper, professeure au Département de psychologie de l’Université 91ÉçÇø. « Toutefois, nos recherches ont démontré que lorsque les gens élaborent un plan concret, ils sont davantage enclins à concrétiser leurs intentions. Nous avons donc innové en ajoutant des techniques de visualisation au plan d’action », a-t-elle précisé.
Dans le cadre d’une récente étude parue dans Psychology & Health, la professeure Knäuper et ses étudiants ont demandé à 177 étudiants habitant aux Nouvelles résidences universitaires de 91ÉçÇø d’augmenter leur consommation de fruits et de légumes pendant sept jours. Durant cette semaine, chacun des participants à l’étude a consommé davantage de fruits qu’ils ne le faisant auparavant. Cependant, les participants qui ont préparé et écrit un plan concret et visualisé de quelle façon ce dernier serait mis en Å“uvre (notamment quand, où et comment ils allaient acheter, préparer et manger des fruits) ont augmenté leur consommation de fruits deux fois plus que ceux ayant simplement prévu de manger davantage de fruits, sans toutefois visualiser ni planifier de quelle façon ils s’y prendraient.
Ces techniques de visualisation ont été puisées dans le domaine de la psychologie sportive. « Avant une compétition, les athlètes pratiquent de nombreux exercices mentaux au cours desquels ils répètent la performance qu’ils s’apprêtent à livrer. Dans de nombreux cas, de tels exercices se révèlent extrêmement fructueux. Nous en avons par conséquent conclu que le fait de demander aux sujets de l’étude de répéter mentalement les démarches qu’ils comptaient entreprendre afin d’acheter et de consommer des fruits rehausserait les probabilités qu’ils mettent véritablement ces démarches en œuvre. Et c’est exactement ce qui s’est produit », a souligné madame Knäuper. Cette recherche met donc en lumière une façon à la fois simple et efficace de modifier ses habitudes alimentaires.
Ces travaux ont été financés par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada.
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