L’Institut d’éducation en sciences de la santé a récemment accueilli la Dre Sara Mortaz Hejri au sein de son équipe scientifique en pleine expansion. Nouvelle chercheuse postdoctorale en éducation médicale, la Dre Hejri s’intéresse à l’influence de la culture nationale sur
l’enseignement et l’apprentissage dans un programme international de formation professorale.
« J’ai décidé de faire un postdoctorat car je voulais ouvrir mes horizons aux méthodologies qualitatives », explique-t-elle.
La Dre Hejri a choisi 91ÉçÇř en raison de la rĂ©putation de ses chercheurs en Ă©ducation mĂ©dicale.
« Le Canada est renommĂ© pour la qualitĂ© de la recherche en Ă©ducation mĂ©dicale et son excellent rĂ©seau de scientifiques », poursuit-elle. « En Iran, on connaĂ®t bien les figures rĂ©putĂ©es de l’éducation mĂ©dicale Ă 91ÉçÇř. »
Changement de méthodes et d’intérêts de recherche
Médecin de formation, la Dre Hejri a obtenu une maîtrise et un doctorat en éducation médicale à l’Université de sciences médicales de Téhéran, où elle a ensuite intégré le corps professoral du Département d’éducation médicale.
L’approche qualitative qu’elle adopte dans son projet actuel marque une rupture avec ses recherches précédentes, surtout axées sur l’étude quantitative et psychométrique de l’évaluation des étudiants.
Elle se tourne maintenant vers un nouveau territoire scientifique sous la supervision de la Pre Yvonne Steinert, directrice de l’Institut d’éducation en sciences de la santé.
On connaît l’importance de la compétence culturelle pour les cliniciens, mais les cliniciens-enseignants doivent eux aussi se montrer sensibles à la diversité culturelle dans leur enseignement, et sensibiliser leurs étudiants à l’importance de la culture, explique la Dre Hejri. Pour toutes ces raisons, et vu la mondialisation croissante de l’éducation médicale et du développement professionnel, la sensibilité culturelle est un facteur important en formation professorale.
La chercheuse souhaite ainsi explorer l’influence des cultures nationales dans le contexte particulier d’initiatives multinationales de formation professorale.
La Dre Hejri mentionne que l’accueil chaleureux de l’équipe de l’Institut s’est avéré essentiel à son arrivée, au creux de février.
Choc culturel… et thermique
L’Iran n’est pas étranger à la neige et au gel, mais l’intensité du froid et de l’hiver montréalais a surpris la Dre Hejri, tout comme, apparemment, des résidents de longue date.
« Le froid m’a prise de court, mais c’est la fréquence à laquelle les gens se plaignent de la météo qui m’a le plus surprise », dit-elle en riant. « Je viens d’arriver, donc ce n’est pas étonnant quand je me plains du froid, mais les Canadiens aussi se plaignent et répètent à chaque tempête que ce sera la dernière, même si ce n’est jamais le cas. Les gens qui habitent ici ne s’habituent pas à l’hiver, et c’est intéressant à mes yeux. »
À l’approche de l’été, la Dre Hejri a hâte de poursuivre ses recherches et de profiter du beau temps.
Faire avancer sa carrière et la science
Tout en exprimant son enthousiasme vis-Ă -vis de ses recherches Ă 91ÉçÇř et de leur importance pour sa carrière, la Dre Hejri signale qu’elle espère contribuer au domaine de l’éducation mĂ©dicale en mettant l’accent sur l’importance de la culture en formation professorale.
« C’est un projet important pour ma carrière et mon propre développement professionnel, mais le sujet revêt un intérêt particulier pour les experts en formation professorale et les cliniciens enseignants », conclut-elle. « Dans un pays comme le Canada, où différentes cultures se côtoient, et pour des publics internationaux et des organisations où évoluent des boursiers iraniens, j’espère que cette recherche aura une incidence. »
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