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Nouvelle titulaire d’une chaire de recherche du Canada, la Pre Aliki Thomas souligne l’apport de ses « deux ports d’attache » Ă  91ÉçÇř

Titulaire d’une depuis juin 2023, Aliki Thomas, Ph. D., OT (c), erg., souligne la contribution de l’École de physiothĂ©rapie et d’ergothĂ©rapie (ÉPE) et de l’Institut d’éducation en sciences de la santĂ© (IÉSS) de 91ÉçÇř Ă  sa rĂ©ussite.ĚýĚý

« Un environnement universitaire qui me permet d’évoluer, oĂą l’on croit en mes idĂ©es et oĂą l’on m’aide Ă  m’épanouir devient pour moi un port d’attache, affirme-t-elle. J’ai beaucoup de chance d’avoir deux ports d’attache universitaires – l’ÉPE et l’IÉSS – qui sont coexistants. »Ěý

La Pre Thomas se joint Ă  trois autres titulaires de chaires de recherche du Canada associĂ©es Ă  l’ÉPE : Keiko Shikako, Ph. D., Marie Brossard-Racine, Ph. D. et Stefanie Blain-Moraes, Ph. D., Ing.Ěý

Professeure agrĂ©gĂ©e Ă  l’ÉPE et membre associĂ©e de l’IÉSS, elle est nommĂ©e Ă  une chaire de recherche portant sur l’éducation, les pratiques et les politiques pour des soins de santĂ© fondĂ©s sur des donnĂ©es probantes. La Pre Thomas contribuera ainsi Ă  crĂ©er une vision plus centrĂ©e sur la personne de la pratique fondĂ©e sur des donnĂ©es probantes en rĂ©adaptation qui sera au service des patients et patientes, des familles et des communautĂ©s tout en encourageant une collaboration accrue entre les corps enseignants, le milieu clinique et les organes dĂ©cisionnels.ĚýĚý

Explorer la pratique fondĂ©e sur des donnĂ©es probantes et l’application des connaissancesĚý

La Pre Thomas a commencĂ© Ă  s’intĂ©resser Ă  la pratique fondĂ©e sur des donnĂ©es probantes – l’utilisation de donnĂ©es scientifiques par le milieu clinique pour offrir des soins optimaux – alors qu’elle Ă©tait Ă©tudiante de premier cycle en ergothĂ©rapie Ă  91ÉçÇř. Plus tard, son doctorat en psychopĂ©dagogie portait sur cette discipline.Ěý

Alors qu’elle Ă©tait superviseure en milieu clinique et pendant son doctorat, sa passion pour la pratique fondĂ©e sur des donnĂ©es probantes et l’enseignement des professions de la santĂ© s’est renforcĂ©e. C’est ensuite sa formation postdoctorale en application des connaissances Ă  l’UniversitĂ© McMaster qui l’a entraĂ®nĂ©e vers la recherche et l’enseignement.Ěý

La pratique fondĂ©e sur des donnĂ©es probantes, l’application des connaissances et l’enseignement des professions de la santĂ© forment maintenant les assises de ses travaux scientifiques. Ă€ 91ÉçÇř, la Pre Thomas a fondĂ© et dirige le Laboratoire de recherche en Ă©ducation et mobilisation des connaissances en science de la santĂ© (K.E.E.P.).Ěý

« Non seulement ce domaine me passionne et m’inspire encore aujourd’hui, mais c’est aussi une discipline scientifique en pleine Ă©mergence, dit-elle. Les pratiques cliniques, les milieux de soins et les systèmes Ă©voluent. Notre façon d’enseigner, tout comme la façon dont les praticiens et praticiennes exercent leurs rĂ´les et responsabilitĂ©s dans ces conditions changeantes, doit aussi Ă©voluer. Les possibilitĂ©s sont donc abondantes dans ce domaine. »Ěý

Ă€ l’intersection de l’ÉPE et de l’IÉSSĚý

PlutĂ´t que de considĂ©rer que l’IÉSS et l’ÉPE jouent des rĂ´les distincts dans son brillant parcours, la Pre Thomas soutient qu’ils lui « permettent d’être Ă  l’intersection de deux univers : l’éducation et la pratique clinique ».Ěý

DiplĂ´mĂ©e du programme d’ergothĂ©rapie de l’ÉPE, la Pre Thomas dit avoir un « profond sentiment d’attachement » envers l’École.ĚýĚý

« Puisque je suis ergothĂ©rapeute, mon identitĂ© professionnelle est liĂ©e Ă  l’École dans une large mesure, dit-elle. Beaucoup de mes guides et modèles sont Ă  l’ÉPE. Certaines de ces personnes ont fait de moi la scientifique que je suis. »Ěý

La Pre Thomas se souvient de l’appui enthousiaste de la direction quand elle a dĂ©cidĂ© d’effectuer de la recherche en Ă©ducation.Ěý

« Quand j’ai dit Ă  la direction de l’ÉPE, il y a 20 ans, que je voulais un diplĂ´me d’études supĂ©rieures en Ă©ducation, personne ne m’a rĂ©pondu : “Pourquoi faire de la recherche en Ă©ducation? Nous sommes une Ă©cole de rĂ©adaptation.” J’ai eu leur soutien instantanĂ©ment », ajoute-t-elle.ĚýĚý

Laurie Snider, OT, Ph. D., directrice et vice-doyenne de l’ÉPE, raconte : « Je me souviens de ma première rencontre avec Aliki Ă  une rĂ©union de supervision clinique Ă  la Maison Hosmer. Cela fait près de 25 ans, j’étais la toute nouvelle directrice du programme d’ergothĂ©rapie. »Ěý

« Aliki Ă©tait diplĂ´mĂ©e depuis peu de temps et reprĂ©sentait l’équipe clinique de l’HĂ´pital de rĂ©adaptation Lindsay, un groupe solide et dynamique. Elle savait capter l’attention d’un auditoire comme personne », se rappelle la Pre Snider. « Elle Ă©tait prĂ©cise, Ă©loquente et bien informĂ©e. Je l’ai engagĂ©e le lendemain et l’histoire continue. »Ěý

La Pre Thomas considère aussi que l’IÉSS a Ă©tĂ© « dĂ©terminant » dans son Ă©volution.Ěý

« L’IÉSS m’a donnĂ© un espace physique [pour le Laboratoire K.E.E.P.], explique-t-elle, en plus de m’aider Ă  faire avancer des idĂ©es, des discussions, des conversations et des collaborations. »Ěý

La Pre Thomas est associĂ©e Ă  l’IÉSS depuis son retour Ă  91ÉçÇř après sa formation postdoctorale. Elle s’est toujours sentie soutenue et encouragĂ©e par cette communautĂ© de cliniciens-Ă©ducateurs, scientifiques et intellectuels avec qui elle a des affinitĂ©s.ĚýĚý

« À l’IÉSS, nous sommes nombreux Ă  vouloir comprendre comment une personne travaille et apprend dans un contexte complexe et en Ă©volution, et comment mieux former la relève dans les professions et sciences de la santĂ©. Je me suis toujours sentie en terrain connu, car l’IÉSS comprend autant l’enseignement que la pratique, poursuit-elle. C’est un lieu d’évolution et d’idĂ©es. »Ěý

Cette annĂ©e, la Pre Thomas Ă©tait la toute première rĂ©cipiendaire du Prix Catalyst de soutien Ă  la recherche et Ă  l’avancement des connaissances. Établi par Meredith Young, Ph. D., directrice associĂ©e, Recherche Ă  l’IÉSS, ce prix rĂ©compense les membres du corps professoral qui ont dĂ©montrĂ© leur engagement pour stimuler, favoriser et soutenir la recherche et l’avancement des connaissances en pĂ©dagogie des sciences de la santĂ©.ĚýĚý

Selon Anne Kinsella, Ph. D., directrice de l’IÉSS, « Aliki Thomas est une vĂ©ritable force rassembleuse et la rĂ©cipiendaire idĂ©ale de ce premier Prix Catalyst de l’IÉSS. En tant que pionnière et modèle Ă  suivre dans le domaine de l’enseignement des professions de la santĂ©, elle est rĂ©putĂ©e pour sa recherche de solutions pour bâtir des ponts entre des secteurs Ĺ“uvrant habituellement en vase clos comme l’enseignement, l’élaboration de politiques et la pratique. »Ěý

« Aliki a Ă©galement occupĂ© d’importantes fonctions de conseillère relativement aux activitĂ©s d’éducation d’associations de professionnels de la santĂ© dans le monde entier. L’IÉSS est ravi d’être son alliĂ© et de l’appuyer alors que s’amorce son mandat de titulaire d’une chaire de recherche du Canada. »ĚýĚýĚý

Une approche synergiqueĚý

En tant que titulaire d’une chaire de recherche du Canada, la Pre Thomas entend recueillir et diffuser des donnĂ©es probantes qui feront tomber les murs entre les corps enseignants, la communautĂ© scientifique, le milieu clinique et les organes dĂ©cisionnels, pour faire Ă©voluer les soins centrĂ©s sur le patient et fondĂ©s sur des donnĂ©es probantes.ĚýĚýĚý

« Ce champ de pratique ne relève pas seulement des personnes qui enseignent aux futurs professionnels et professionnelles, de celles qui les emploient ou de celles qui Ă©laborent les politiques, dit-elle. Chaque groupe a le devoir de collaborer Ă  former, prĂ©parer et soutenir ceux et celles qui seront Ă  l’avant-garde des pratiques exemplaires en santĂ©. »ĚýĚý

La Pre Thomas conclut ainsi : « Les patientes et patients, leurs familles et les communautĂ©s oĂą ils vivent et travaillent mĂ©ritent une approche synergique en matière de soins de santĂ© qui rassemble les intervenants des milieux de l’enseignement, de la pratique et de l’élaboration de politiques. VoilĂ  mon objectif. »Ěý

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