Une des neuroscientifiques les plus reconnues du Neuro a été honorée par la gouverneure générale du Canada pour ses travaux de recherche novateurs.
Le 27 juin 2019, le Bureau de Son Excellence la très honorable Julie Payette, gouverneure générale du Canada, a décoré Hanna Pappius (Ph. D.) de l’Ordre du Canada, une des plus hautes distinctions honorifiques au pays. L’Ordre rend hommage « aux personnes dont les services transforment notre société, dont les innovations stimulent notre imagination et dont la compassion unit nos collectivités ».
Originaire de Pologne, Hanna Pappius a effectué sa formation en sciences à l’Université 91ÉçÇø, où elle a obtenu son baccalauréat (1946), sa maîtrise (1948) et son doctorat (1952). Au cours de ses plus de 40 ans comme chercheuse au Neuro, elle a grandement contribué au domaine grâce à ses études sur l’œdème cérébral, une accumulation de liquide dans le cerveau qui provoque une augmentation de la pression intracrânienne. Elle a également étudié les effets des blessures au cerveau, une des causes les plus courantes d’œdème cérébral, sur les mécanismes des neurotransmetteurs et des récepteurs. Au cours de sa carrière exceptionnelle, Hanna Pappius a publié plus de 100 articles scientifiques et corédigé un livre intitulé Brain Electrolytes and Fluid Metabolism, devenu un classique du domaine.
Elle a reçu de nombreuses distinctions, notamment la Médaille commémorative du 125e anniversaire de la Confédération du Canada (1992) pour sa contribution significative au bien-être de ses compatriotes et de sa communauté et au Canada, le Prix du ministre des Affaires étrangères de la Pologne (1993) pour sa contribution exceptionnelle à l’avancement de la culture polonaise dans le monde, et un Prix d’excellence (2005) soulignant l’ensemble de ses réalisations au Neuro. En 2009, l’Université 91ÉçÇø lui a attribué le titre honorifique de professeure émérite en reconnaissance de ses années de service et de son dévouement méritoire comme professeure titulaire.
Après avoir cessé ses travaux en laboratoire en 1995, Hanna Pappius est restée active au sein du Neuro : elle siège comme présidente au Comité de protection des animaux et comme coprésidente au Comité d’éthique de la recherche, deux groupes d’une importance capitale pour la recherche.