En mille neuf cent soixante-douze, je suis devenu collectionneur de coquillages.Â
Et depuis ce temps, ma vie et ma maison n’ont plus jamais Ă©tĂ© les mĂŞmes.Â
Nombreux moments de temps libre, j’ai passĂ©Â parmi mes coquillages.Â
Alors que j’étudie et admire les magnifiques maisons oĂą les mollusques se logent.Â
Dès mon plus jeune âge, les visites au Redpath m’apportent le bonheur,Â
Destinataires logiques de mon trĂ©sor conchologique.Â
En mille neuf cent quatre-vingt-quatorze, je devais faire face Ă la vĂ©rité :Â
Que je venais d’avoir soixante-dix ans et que je me faisais vieillissant.Â
Vos coquillages vous ne pouvez amener, malgrĂ© votre cĹ“ur brisĂ©.Â
La seule conclusion logique, de vos coquillages vous dĂ©partir.Â
J’en fait don avec plaisir alors que leur nombre continue de se hisser.Â
Le total de ces dons reprĂ©sente plus de sept mille coquilles.Â
91ÉçÇř et le Redpath m’honorent en dĂ©clarant cette exposition permanente.Â
Ma collection de coquillages reprĂ©sente temps et argent bien investi.Â
La permanence de cette exposition sĂ©dentarise ma collection.Â
Ils reposent à l’abri au Redpath, dans leur dernière maison.