Artist panel | pain subjects: artists on illness

La version française suit.
How do you visualize invisibilized illness as an artist, and should you? What is the place for patient narratives in the arts? What words need to be invented to talk to your doctor? Is there disability without capitalism? What makes someone the ideal medical test subject?ĚýĚý
Artists Yuki Tam, Emily Sirota, and Jessica Bebenek, in conversation with Osler artist-in-residence Ev Ricky, will convene to talk about how illness, access, and disability figure in their multidisciplinary art practices, spanning video art, sculpture, performance, textiles, poetry, artist books, print art and more. Each artist will present a selection of their work and discuss the urgencies of disability in the arts in 2025.Ěý
This panel will be followed by exhibit vernissage for ouch ouch ouch 15 h 30 - 17 h 00 .
Participants bios
Ev RickyĚý
Once described as “pert” and “young” by Vaginal Creme Davis, Ev Ricky (they/them/theirs, xe/xyr/xyrs) is a multidisciplinary visual and literary artist, cultural worker, agender and TME dyke, and white settler. Agender, immunocompromised, and chronically ill with an invisibilized disability, Ev is interested in using bodily forms and processes in their work to tangle with the poetics of access and the non-consensus reality of being in a sick body as a fundamentally unknowable, inarticulable position. Xyr artistic and curatorial work has been presented at Centaur Theatre, Ada X, Modern Fuel Artist-Run Centre, CV2, Entrails Magazine, the FOFA Gallery, the Isabel Bader Centre for Performing Arts, and in the award-winning anthology of transgender comic art “We’re Still Here”.Ěý Alongside their current work for the Michèle Larose-Osler Library artist residency, xe isĚýworking on a comic art manuscript entitled I Wouldn’t Lie to You. You can follow their work at evricky.com or @ev.r_icky on Instagram.Ěý
Jessica BebenekĚý
Jessica Bebenek (she/her) is a queer interdisciplinary poet, bookmaker, and educator living between TiohtiĂ :ke (Montreal) and an off-grid shack on unceded Anishinaabe territory. Bebenek’s writing has been nominated for the Journey Prize, the Pushcart Prize, the 2024 CBC Poetry Prize, and in 2021 she was a finalist for the Bronwen Wallace Award for Emerging Writers in Poetry. Her recent chapbooks include You Don’t Get Out Much (2024), I REMEMBER THE EXORCISM (Gap Riot Press, 2022), and What is Punk (2019). Her first full-length poetry collection, No One Knows Us There, will be published by Book*hug Press on April 8th, 2025. @notyrmuse Ěý
Emily Sirota
Emily Sirota (she/they) is a Winnipeg-raised writer and media artist now based in Montreal. Her work has been presented at WNDX Festival, VidĂ©ographe, aceartinc, Centaur Theatre, and in PaperWait journal and Art+Wonder magazine. She is currently working on a video divination performance using found footage from the 1920s. Using found footage and analog video techniques, she brings together disparate themes, including media archaeology, pop culture detritus, and feminist theories of love and sexuality. Through these patchwork sources, Emily works at the interface of the major and the minor, looking for ethical and aesthetic sense within the silly, trivial, impossible and perverse.Ěý
Yuki Tam
Through a multi-disciplinary practice of image-making, installation, and written word, Yuki KĂ©kĂ© Tam (she/they) examines everyday tasks and objects, proposing that even the most ordinary rituals hold the power to tell profound stories of resilience. Their work is autofictive—simultaneously autobiographical and fictitious—creating an ongoing diaristic memoir. Using mediums such as print, painting, ceramics, and artist books, they employ play, trickery, and parody to create images, stage interventions, and produce re-enactments. They are particularly drawn towards depicting the domestic space, using charms, games, plants, and food. Their practice is rooted in a long family tradition of creativity and the belief in art as a democratic and socially engaged endeavor. Their practice is currently being nurtured through their studies for a Masters of Fine Arts at Concordia University, and informed by their Bachelors of Arts double major in Studio Arts and Human Rights & Equity Studies from York University.ĚýInstagram: @yukitam_Ěý Website: ĚýEmail: kekeartco [at] gmail.comĚý
Table ronde : point de vue des artistes sur la maladie – la douleur comme sujet (en personne)
En tant qu’artiste, comment représentez-vous la maladie invisibilisée? Vous appartient-il de le faire? Quelle place occupe le point de vue des personnes malades dans les arts? Quels mots doit-on inventer pour décrire la douleur à son médecin? La notion de handicap est-elle intrinsèquement liée à celle de capitalisme? Qu’est-ce qui fait de quelqu’un le sujet idéal d’un essai médical?
Yuki Tam, Emily Sirota et Jessica Bebenek, en conversation avec Ev Ricky, artiste en résidence à Osler, se réuniront pour discuter de la place qu’occupent la maladie, l’accès et le handicap dans leurs pratiques artistiques multidisciplinaires (art vidéo, sculpture, performance, art textile, poésie, livres d’artiste, art imprimé et bien plus encore). Chaque artiste présentera un éventail de ses œuvres et témoignera de l’urgence de rendre le handicap visible sur la scène artistique en 2025.
Cette table ronde sera suivie du vernissage de l'exposition ouch ouch ouch de 15 h 30 Ă 17 h 00.
Biographies
Ev Ricky
« Espiègle » et « jeune », voilà ce qu’a déjà dit Vaginal Creme Davis au sujet d’Ev Ricky (iel), une personne butch agenre ne subissant pas de transmisogynie et appartenant à la race blanche colonisatrice qui combine l’art visuel et littéraire multidisciplinaire au travail social. En tant que personne agenre immunosupprimée atteinte d’une maladie chronique et d’un handicap invisibilisé, Ev utilise des formes et des processus corporels pour mettre en relation la poétique de l’accès et l’expérience non consensuelle de la maladie en tant que position fondamentalement impossible à connaître et à décrire. Ses œuvres et ses revues artistiques ont été présentées au théâtre Centaur, à Ada X, au Modern Fuel Artist-Run Centre, dans CV2 et Entrails, à la galerie FOFA, au Isabel Bader Centre for Performing Arts ainsi que dans l’anthologie primée de bande dessinée transgenre We’re Still Here. En plus du projet qu’elle réalise dans le cadre du programme d’artiste-en-résidence Michele Larose – Bibliothèque Osler, Ev prépare également une bande dessinée intitulée I Wouldn’t Lie to You. On peut suivre son travail sur le site evricky.com ou sur le compte Instragram @ev.r_icky.
Jessica Bebenek
Artiste queer interdisciplinaire, à la fois poète, conceptrice de livre et éducatrice, Jessica Bebenek (elle) partage son temps entre Tiohtià :ke (Montréal) et une cabane hors réseau en territoire non cédé anichinabé. Son écriture lui a valu d’être mise en nomination pour le prix Journey, le prix Pushcart et le Prix de poésie 2024 de Radio-Canada; elle figurait également parmi les finalistes du Prix Bronwen Wallace pour les écrivains émergents dans la catégorie « poésie » en 2021. On lui doit notamment les opuscules You Don’t Get Out Much (2024), I REMEMBER THE EXORCISM (Gap Riot Press, 2022) et What is Punk (2019). La sortie de son premier recueil complet de poésie, No One Knows Us There, est prévue pour le 8 avril 2025 chez Book*hug Press. @notyrmuse
Emily Sirota
Élevée à Winnipeg, l’autrice et artiste médiatique Emily Sirota (elle/iel) vit maintenant à Montréal. Son travail a été présenté au festival WNDX, aux centres Vidéographe et aceartinc, au théâtre Centaur ainsi que dans les revues PaperWait et Art+Wonder. Elle travaille actuellement à une performance vidéo divinatoire basée sur des images d’archives des années 1920. À l’aide de techniques analogiques, elle entrecroise des thèmes disparates, comme l’archéologie médiatique, les rebuts de la culture pop de même que les théories féministes sur l’amour et la sexualité. Ces sources hétéroclites l’amènent à œuvrer à l’interface entre gravité et légèreté, à la recherche de l’éthique et de l’esthétique au cœur de la folie, de la trivialité, de l’impossible et de la perversion.
Yuki Tam
Par sa pratique qui combine la crĂ©ation d’images, l’art de l’installation et l’écriture, Yuki KĂ©kĂ© Tam (elle/iel) s’intĂ©resse aux tâches et aux objets du quotidien, avec la conviction que mĂŞme les rituels les plus ordinaires racontent l’histoire de profondes rĂ©siliences. Son travail mĂŞle l’autobiographie et la fiction pour crĂ©er une sorte de journal intime autofictionnel en constante Ă©volution. Par l’entremise de l’imprimerie, de la peinture, de la cĂ©ramique et des livres d’artistes, elle met Ă contribution le jeu, la tromperie et la parodie pour crĂ©er des images, des mises en scène et des reconstitutions. La sphère domestique – reprĂ©sentĂ©e Ă l’aide de breloques, de jeux, de plantes et d’aliments – occupe une place de choix dans sa pratique, laquelle s’inscrit dans une longue tradition familiale de crĂ©ativitĂ© et de militantisme artistique en faveur de la dĂ©mocratie et de l’engagement social. AlimentĂ©e par un baccalaurĂ©at en arts avec une double majeure en arts visuels en atelier et droits de la personne et Ă©quitĂ© de l’UniversitĂ© York, cette pratique est actuellement enrichie par ses Ă©tudes de maĂ®trise en beaux-arts Ă l’UniversitĂ© Concordia.ĚýInstagram : @yukitam_ / Site : /ĚýCourriel : kekeartco [at] gmail.com
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