À la recherche de signes de vie extraterrestre au sein de notre système solaire
Les scientifiques sont depuis longtemps captivés par la possibilité de découvrir des signes de vie extraterrestre dans l’Univers. Quelques-uns des plus grands télescopes du monde sont pointés vers des galaxies et des systèmes stellaires lointains. Pourtant, certains pensent qu’il est fort probable que la vie pourrait être détectée bien plus près de la planète bleue. Dans le cadre d’une nouvelle collaboration avec une scientifique du , la professeure Nagissa Mahmoudi du Département des sciences de la Terre et des planètes étudie des biosignatures potentielles sur deux lunes de notre système solaire :
Europe, en orbite autour de Jupiter et Encelade, en orbite autour de Saturne. Malgré des couches épaisses de glace solide et des températures de surface extrêmement basses, les scientifiques pensent que, sous la surface, les fonds marins de ces lunes pourraient réunir les conditions propices à la vie microbienne. Nagissa Mahmoudi sort des sentiers battus en poursuivant ce type de recherche. Géomicrobiologiste, la professeure Mahmoudi étudie les interactions entre les microbes et les composés organiques en eaux profondes sur Terre. « Grâce à des procédés microbiens, l’étude des molécules organiques dans nos océans a révélé la présence de composés chimiquement stables remontant à plusieurs milliers d’années », explique-t-elle. « Si la vie existe sous les surfaces glacées de ces océans, nous avons des raisons de croire qu’il serait possible de détecter des signes de vie se présentant sous la forme de sous-produits microbiens. »